Le président sortant et candidat à sa propre succession, Moncef Marzouki, a présenté, vendredi, un recours auprès du Tribunal administratif contre les résultats du premier tour de l'élection présidentielle. Ainsi, la possibilité d'avancer le deuxième tour au 14 décembre se trouve largement compromise. Le deuxième tour aura lieu le 21 décembre si appel n'est pas fait du premier verdict du Tribunal administratif ou le 28 décembre si un nouveau recours est intenté contre le verdict émis en première instance. Le président sortant, Moncef Marzouki, affrontera au deuxième tour de l'élection présidentielle, Béji Caïd Essebi, président du mouvement Nidaa Tounès, vainqueur des élections législatives.