Le nouveau président élu, Béji Caïd Essebsi, a décidé d'élargir les tractations au Quartette. Outre les partis politiques représentes au nouveau parlement, Béji Caïd Essebsi a décidé de consulter les représentants du Dialogue national notamment la centrale syndicale, cheville ouvrière du dénouement de la crise politique. La composition du gouvernement sera prochainement au centre d'une réunion entre Béji Caïd Essebsi, président élu et Houcine Abassi, secrétaire général de l'UGTT. Les belligérants tentent d'accorder leurs violons sur une personnalité pouvant faire l'objet d'un consensus entre tous les partis et à qui seront confiées les rênes du nouveau gouvernement. Actuellement en débat au sein de Nidaa Tounès, la question du nouveau chef du gouvernement est en passe de devenir la nouvelle pomme de discorde entre ceux qui poussent dans le camp de Taeib Baccouche et ceux qui préfèrent nommer une personnalité indépendante. Outre les critiques qu'il aura à affronter sur une éventuelle hégémonie, Nidaa Tounès devra porter seul la responsabilité de toutes les décisions et ce qui en découlerait. C'est la crainte qui taraude la frange penchant pour la nomination d'une personnalité indépendante.