Plusieurs rapports sécuritaires ont mis en garde contre le retour de djihadistes engagés dans les rangs de l'Etat islamique en Irak et en Syrie. Véritable bombe à retardement, le retour des djihadistes constitue un des dossiers les plus épineux de l'institution sécuritaire. Selon le journal « Achourrouk », leur retour pourrait coïncider avec le début de la nouvelle année où les niveaux de vigilance sont déjà élevés. Environs 2000 tunisiens se sont engagés dans les rangs de l'EI, la plupart ayant été enrôlés en Syrie entre 2012 et 2013. Après de brefs passages en Libye et en Turquie, ils ont rejoint les combats en Syrie et ont ensuite prêté allégeance à Daech. A travers les mosquées ou les associations, l'endoctrinement guette toujours des jeunes en proie à la précarité. La Tunisie figure parmi les pays exportateurs en matière de jihadistes.