Issam Dardouri, président de l'organisation tunisienne de la sécurité et du citoyen, était l'invité de Jawhara FM, ce mardi 30 décembre 2014. Dans son intervention, Issam Dardouri est revenu sur les « secrets » qu'il avait promis de dévoiler une fois les élections achevées. « Avant de relater les faits, je défie tous les responsables du gouvernement tunisien de nier ce que je vais avancer », a-t-il déclaré. Il a précisé, en poursuivant son intervention, qu'une « affaire » a été conclue dont l'une des deux parties est l'ex président Moncef Marzouki, pour la libération de Hafedh Edhbaâ, plus connu sous le nom Abou Ayoub et Imed Laouaj connu sous le nom d'Abou Jaâfer Allibi. Il s'agit selon ses dires de deux terroristes libyens condamnés chacun à 20 ans de prison pour plusieurs affaires dont le meurtre par préméditation et l'importation illégale en Tunisie d'armes à feu. « Ces deux terroristes sont impliqués dans l'assassinat de Taher Ayari (père de Yassine Ayari) et Walid Hajji dans l'opération de la Rouhia », a-t-il précisé. Issam Dardouri a prcisé que leur libération a eu lieu le 18 juillet de l'année en cours, ce qui coïncide selon ses dires avec la date de libération des deux diplomates tunisiens précédemment détenus en Libye. « Après leur libération, ils ont été transférés en Libye, le « pays sans Etat », a-t-il précisé. Il a rappelé dans ce sens que ces deux criminels, dénommés Abou Ayoub et Abou Jaâfer Allibi, ont été jugés le 28 décembre 2012. « Cependant, l'existence de cette affaire pourtant conclue, a été niée à plusieurs reprises par les responsables du gouvernement tunisien », a-t-il ajouté. Issam Dardouri a rappelé, par ailleurs, qu'un échange du même type a eu lieu entre la Jordanie et la Libye.