« Les attaquants étaient renseignés et savaient qu'il y avait le mercredi à 10 heures, la réunion de rédaction hebdomadaire. Sinon, le reste de la semaine, il n'y pas grand monde dans les locaux », a dit une journaliste de Charlie Hebdo jointe par Le Monde, qui n'était pas sur place mais est en contact avec ses collègues. Sur le site de L'Humanité, la dessinatrice Coco témoigne : « J'étais allée chercher ma fille à la garderie, en arrivant devant la porte de l'immeuble du journal deux hommes cagoulés et armés nous ont brutalement menacées. Ils voulaient entrer, monter. J'ai tapé le code. Ils ont tiré sur Wolinski, Cabu... ça a duré cinq minutes... Je m'étais réfugiée sous un bureau... Ils parlaient parfaitement le français... Se revendiquaient d'Al-Qaïda. » Par ailleurs, et selon les dernières informations, trois dessinateurs de Charlie Hebdo (Cabu, Charb et Wolinski) sont décédés dans l'attaque. Ce qui confirme la thèse d'attentat de vengeance quand on sait que le journal est ciblé par les islamistes radicaux depuis qu'il avait diffusé des caricatures du Prophète Mohamed (SAAS)