Il l'avait posé comme condition préalable afin de l'associer aux grandes réformes. La participation d'Ennahdha qui fait beaucoup grincer des dents au sein des instances politiques notamment celle de Nidaa Tounès est une aubaine pour Afek Tounes. Le parti qui a fait une entrée fracassante dans le deuxième round du marathon des négociations pour la formation du nouveau gouvernement use, malgré ses 8 sièges à l'Assemblée des représentants du peuple, d'une véritable poids de pression pour mettre en avant ses visions pour le prochain gouvernement. Intervenu ce vendredi sur les ondes de Shems Fm, Noômene Fehri, dirigeant au sein d'Afek Tounès a livré sa conception du nouveau gouvernement estimant que la formule idéale serait celle de la coalition des « forces » avec ou sans la participation du mouvement islamiste. « Nous voulons de la clarté et de la clairvoyance et nous sommes favorables à l'instauration d'une alliance forte incluant Nidaa Tounes, l'UPL et Afek Tounes ainsi que d'autres partis » a-t-il avancé en allusion à l'ambiguïté des contours de l'alliance ressortant de la première annonce du gouvernement. « Si le premier parti a décidé d'intégrer Ennahdha à cette alliance, nous nous y opposerons pas », a-t-il ajouté.