Le bureau de l'Assemblée des représentants du peuple a décidé de reporter à jeudi l'examen de la question de la présidence de la commission des finances après avoir abouti à un compromis autour du mode de la répartition des quotas de sièges alloués à chaque parti au sein des commissions permanentes et ad-hoc. La présidence de la commission des finances a provoqué un début de polémique dans les rangs de l'ARP. Le Front populaire revendique son droit à présider la commission. « Cette disposition est garantie par la constitution et par la définition même de l'opposition » affirme Nizar Ammemi, député du FP. Laissant entendre en creux que la privation du FP de la commission des finances serait un déni de démocratie, Nizar Amemi s'insurge. « Ce droit devrait être défendu par tous ceux qui militent pour la démocratie et la pluralité au sein du Parlement », a-t-il martelé sur les ondes de Mosaique Fm. Pour sa part, le président du bloc parlementaire du FP, Ahmed Seddik, a dénoncé une tentative de priver la coalition de gauche de la présidence de la commission des finances et d'affaiblir sa représentation au sein des commissions.