La polémique provoquée par l'exclusion du Front populaire de la présidence de la commission des finances est repartie de plus belle suite à la nomination de Iyed Dahmani à sa tête. Le président du bloc parlementaire du Front populaire, Ahmed Seddik, a dénoncé une atteinte à la constitution et au règlement interne de l'ARP estimant que la nomination d'Iyed Dahmani à la tête d'une commission dénote d'une tentative de faire main basse sur les organismes de l'ARP. Il a accusé les blocs participant au gouvernement de vouloir évincer le Front populaire qui se définit comme la première force d'opposition. Ahmed Seddik a ajouté qu'il a exprimé au président de l'ARP et à ses deux vices-présidents son refus de cette éviction. Pour sa part, Jilani Hammemi, député à l'ARP, a qualifié cette décision de « hold up sur les commissions de l'ARP ». Il a également remis en cause le fait qu'il y ait une autre opposition au sein du Parlement qui mérite la présidence de la commission soulignant que le Front populaire s'adressera au peuple s'il est écarté de l'ARP.