Le ministère de l'Education s'est élevé contre « la manipulation et l'irresponsabilité » du syndicat de l'enseignement secondaire. Dans un communiqué diffusé dimanche, le ministère de l'Education s'est défendu d'exercer une quelconque pression pour la fermeture des établissements scolaires et l'empêchement de la reprise des cours si le boycott de la semaine bloquée entrait en vigueur. Dans une déclaration à l'agence TAP, le ministre de l'Education, Neji Jalloul a tenté de couper l'herbe sous le pied du syndicat en rappelant le droit des enseignants d'assurer le déroulement des examens citant en substance la constitution. « Le droit de travail est garanti par la constitution » a estimé le ministre de l'Education. L'imbroglio dans le quel se trouve le ministère et le syndicat sur fond d'absence de compromis est monté à son paroxysme , hier, par le biais de communiqués interposés où les deux parties se sont accusées mutuellement de torpiller leurs droits respectifs.