Le gouvernement va négocier avec la société « Sama Dubai » afin qu'elle respecte ses engagements relatifs au projet « Porte de la méditerranée » En marge d'une visite de terrain effectuée, lundi, sur le site du projet, le secrétaire d'état chargé de l'habitat, Anis Gdira, a révélé que le gouvernement serait contraint de céder le projet à un autre bailleur si la société « Sama Dubai » manque à ses engagements. Dans une déclaration rapportée par l'agence TAP, Anis Ghdira, a affirmé que le gouvernement réfléchit à d'autres pistes dont la cession du projet au profit de l'Etat tunisien. Il a, par ailleurs, souligné que des investisseurs privés ont exprimé leur volonté d'investir dans ce projet. Ghdira a estimé qu'il serait inadmissible de ne pas tirer profit de ce patrimoine foncier de la Tunisie, dont la valeur est passée de 15 milliards de dinars en 2008 à 25 milliards de dinars actuellement. Pour sa part, Moncef Sliti, PDG de la Société d'Etudes et de Promotion de Tunis Sud (SEPTS), a fait savoir les réalisations que ce projet pourrait présenter. Une fois réalisé, il permettra d'assurer une extension à la capitale et de l'animer davantage, surtout avec la mise en place d'un port de plaisance d'une capacité de 1.300 à 1.500 bateaux, a-t-il indiqué. itué au cœur de la capitale, à 200 m de l'avenue Habib Bourguiba, le site du projet « Porte de la Méditerranée » s'étale sur une superficie de 1.000 hectares. Le projet prévoit la création de 150 à 200 mille nouveaux emplois et l'aménagement de nouvelles zones résidentielles d'une capacité d'accueil d'environ 200 mille habitants.