Le nouveau projet-loi sur les stupéfiants repose sur une philosophie préventive, médicale et sociale. Intervenu, lundi, en marge d'une conférence sur la consommation des stupéfiants en Tunisie, le ministre de la Justice, Salah Ben Aïssa, a affirmé que le nouveau projet-loi sur les stupéfiants tend à atténuer l'ampleur de la philosophie de la répression et à privilégier les peines alternatives. Dans une déclaration à l'agence TAP, le ministre de la Justice a estimé que la loi de 1992 sur les stupéfiants revêt un caractère répressif et est caractérisée par une rigueur exagérée à tous les égards. Il a, ainsi, dégainé ses propositions pour lutter contre ce phénomène persistant: -Favoriser l'appréciation des juges. -Opter pour des peines allégées pour les consommateurs. -Substituer l'emprisonnement par des travaux d'intérêt général au vu de l'encombrement constaté dans les prisons tunisiennes. « Le but de cette loi est la prévention et la réinsertion des consommateurs », a martelé Saleh Ben Aïssa.