Le conseiller auprès du président de la République, Mohsen Marzouk a justifié la légalité de sa signature du mémorandum de coopération tuniso-américaine avec le secrétaire d'état américain, Jhon Kerry. Intervenu, jeudi, par téléphone sur les ondes de Mosaique Fm, Mohsen Marzouk a défendu la légalité de sa signature en soulignant qu'il s'agissait d'une déclaration de principe qui ne comporte aucun engagement et ne nécessite, par conséquent, aucune procuration pour la faire signer. Le conseiller auprès de Béji Caïd Essebsi s'est d'ailleurs réjoui de la signature de ce mémorandum qui marque selon lui le début d'un partenariat privilégié entre la Tunisie et les Etats-Unis. Mohsen Marzouk a ajouté que le mémorandum ne devait pas être signé par Jhon Kerry. Etant finalement resté à Washington, la signature devait être faite par un membre au rang de ministre, ce qui légitime tout à fait ma signature, a martelé Mohsen Marzouk. Notons que la signature de Mohsen Marzouk a laissé place à un véritable imbroglio juridique, les uns jugeant cette signature légale, les autres la contestant.