La présidence du gouvernement est revenue sur la polémique provoquée par l'octroi d'autorisation à l'association « Shams » défendant les droits de la communauté LGBT en Tunisie. Dans un communiqué diffusé dans la soirée du lundi 25 mai, la présidence du gouvernement a souligné avoir délivré une autorisation après s'être assuré que l'association ne concourait, en aucun cas, à promouvoir ou a répandre l'homosexualité ou même la défendre mais tendait à encadrer les minorités sexuelles au niveau moral, psychologique et matériel tout en mettant la lutte contre le suicide des jeunes au rang d'une priorité. La présidence du gouvernement a ajouté que cette association affirme vouloir sensibiliser les jeunes au risque des maladies sexuellement transmissibles et s'inscrire dans le sillon de la défense des droits de l'homme et de la lutte contre les discriminations faites aux minorités. La présidence du gouvernement a, par ailleurs, précisé que l'agrément a été attribué à ladite association après avoir procédé à une enquête sur les fondateurs et les objectifs, sachant que l'administration se réserve le droit d'avoir un contrôle a posteriori sur toutes les associations afin qu'elles ne dévient pas de leurs objectifs initialement annoncés.