La famille du martyr Mehdi Kefi, mort lors de la fusillade de Bouchoucha dans la journée du lundi 25 mai 2015, serait très remontée contre le ministère de la Défense qui ne les a informé de l'implication de leur fils qu'aux alentours de 16h. L'un des proches de la famille l'a annoncée sur les ondes de radio Mosaïque Fm. Un caporal-chef de l'armée a poignardé lundi matin un de ses collègue en faction devant la caserne de Bouchoucha au Bardo à Tunis pour lui prendre son arme et entrer dans la cour où les unités procédaient à la cérémonie de levée des couleurs, tirant sur eux tuant sept et en blessant dix autres dont un dans un état grave. Le forcené a été tué à son tour. Mehdi Jmei, 38 ans était confronté à des problèmes familiaux notamment après son divorce avec sa femme et sa séparation de sa fille de 3 ans. Depuis cette date , il souffrait de troubles de comportement et a été interdit de port d'armes et muté du ministère vers un unité moins « sensible », selon des sources du ministère de la Défense.