L'idée, au départ, émanait du ministère de l'environnement, qui voulait se doter d'un moyen technologique de communication et d'interaction avec le citoyen, en vue de lui permettre de prendre part, activement, aux actions de protection de l'environnement, notamment, en le dotant de la possibilité de dénoncer tout comportement répréhensible touchant à la qualité de l'environnement, et aussi, d'indiquer, à qui de droit, les endroits qui constituent des points noirs, dans la mesure où ils présentent un danger pour la santé et pour l'environnement. Cette idée a été imaginée, et expressément voulue par le ministère de l'environnement, au point qu'elle figurait parmi les cinq priorités qu'il s'était fixés pour ses cent premiers jours. Et c'est l'entreprise OOREDOO Tunisie qui a matérialisé ce « rêve », en présentant, la solution technologique qui permettait de réaliser cette opération, avec son application ZOOMI. Le coup d'envoi de cette application a été annoncé, ce mercredi, à l'occasion d'une conférence de presse tenue par le ministre de l'environnement, Nejib Derouiche, en compagnie du Directeur Général d'OOREDOO Tunisie, Ken Campbell. L'application ZOOMI, présentée aujourd'hui est une solution technologique téléchargeable gratuitement sur les smartphones, sur les lien : https://itunes.apple.com/us/app/zoomi/id997034742?l=fr&ls=1&mt=8 , et https://play.google.com/store/apps/details?id=com.mdweb.zoomi, qui permet de prendre des photos de situations touchant à l'environnement, et de les partager sur le réseau, accompagnées de commentaires explicatifs. Ces commentaires et ces situations vont être transmis automatiquement à une cellule dédiée au niveau du ministère de l'environnement qui, grâce à la géo localisation du téléphone émetteur, va pouvoir situer avec précision le lieu de ces dépassements, et entreprendre les actions nécessaires pour y remédier. L'usager pourra, ensuite, vérifier l'intervention des autorités suite à sa requête en obtenant des clichés de l'endroit indiqué, après l'intervention du ministère. Cette application innovatrice a permis au ministre de l'environnement de gagner son pari, malgré, comme il l'a précisé, les doutes qui l'ont effleuré par moments, à cause de la haute technicité que requérait l'opération. Des doutes qui ont été « balayés », comme l'a déclaré Dérouiche, par la promptitude et la compétence d'OOREDOO Tunisie. Et d'un autre côté, cette même application permet à Ooredoo Tunisie de s'affirmer en tant qu'entreprise citoyenne, soucieuse du bien-être de ses abonnés et de la préservation de leur environnement, en particulier. C'est, en substance ce qu'a expliqué le directeur marketing de l'opérateur, Houssem Abbassi, dans une déclaration à TunisieNumérique, en affirmant qu'Ooredoo se veut, avant tout, une entreprise citoyenne qui promeut le bien être du citoyen, et qui lui propose, grâce à ce genre d'applications gratuites, le moyen de participer à préserver ses droits et de se faire entendre par qui de droit. Ooredoo se veut, ainsi, une interface « technologique » et interactive entre le citoyen et le gouvernement. Houssem Abbassi ajoute que cette application n'est qu'une première d'une série d'autres opérations qui vont se faire en partenariat avec de nombreux départements de l'Etat, qu'il a promis de dévoiler en temps voulu. Alors, tunisiennes, tunisiens, abonnés d'Ooredoo, à vos smartphones. Cliquez et recliquez, puis partagez et transmettez, pour dévoiler les dépassements en matière d'environnement, et pour aider le ministère de l'environnement de mieux cibler, grâce à votre collaboration, ses actions. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!