96 heures d'enquêtes et le scénario de carences et de défaillances sécuritaires qui se confirme. Depuis l'attaque funeste contre l'hôtel « Impérial » à Sousse qui a fait au moins 38 morts, plusieurs vidéos ont filtré sur les réseaux sociaux. Dans ces vidéos, où on distinguait notamment l'assaillant Seifddine Rezgui se promenant seul sur les lieux du drame, s'affirmait l'intervention tardive des unités de sécurité. Plusieurs témoins ont assuré que les forces de l'ordre sont arrivés tardivement sur les lieux. Plusieurs minutes se sont écoulés entre le massacre et l'arrivée des unités de sécurité. Cette carence aurait pu permettre au tueur de prendre la fuite si ce n'est la réactivité et la volonté des badauds. Plusieurs citoyens ont tenté de le poursuivre en attendant l'intervention de la sécurité. Une autre vidéo diffusée, hier, démontre l'incapacité d'un agent de l'ordre à restituer les circonstances du massacre face au ministre de l'Intérieur. Employées dans l'enquête, ces vidéos tendent à démontrer les failles et les carences sécuritaires. Recroisées avec les déclarations du ministre de l'Intérieur qui affirmait que l'attaque aurait pu être évitée, la piste de la défaillance ne fait plus l'ombre d'un doute. Selon le journal « Achourrouk », il est attendu que Najem Gharssali procède à plusieurs limogeages.