Les autorités britanniques remettent en cause la vigilance des services de sécurité tunisiens. Selon le magazine « Jeune Afrique », la consigne du Foreign Office aux ressortissants britanniques de quitter le territoire tunisien n'est pas lié à l'attaque terroriste de Sousse mais à un certain laxisme de la part des forces de sécurité tunisiennes notamment celles de l'aéroport Tunis-Carthage. « Tunisie, aéroport passoire », titrait, lundi, Jeune Afrique. Le magazine révèle qu'une enquêtrice britannique est parvenue à franchir les contrôle de la police et la douane de l'aéroport Tunis-Carthage sans que son arme de service, qui se trouvait dans sa valise, ne soit détectée. L'enquêtrice en a aussitôt informé sa hiérarchie lançant l'alerte. L'interdiction britannique avait alors suscité de vives réactions et un véritable état de psychose quant à l'imminence d'une nouvelle attaque terroriste sur le sol tunisien.