La commission des droits et des libertés au sein de l'assemblée des représentants du peuple a décidé d'auditionner le ministre de l'intérieur Najem Gharssali, sur les agressions des policiers contre des protestataires, survenues ce mardi 1er septembre à l'avenue Habib Bourguiba, qui se sont rassemblés pour dire non au projet de loi de réconciliation économique et financière. Naoufel Jammali a indiqué que la commission veut en savoir plus sur la vision du ministère de l'intérieur quant à sa manière de traiter les mouvements populaires. Il a estimé que l'état d'urgence ou la lutte contre le terrorisme ne doivent pas être un prétexte pour priver les tunisiens de leurs droits constitutionnels.