Le ministère de la Défense a notamment défendu Farhat Horchani de « toute allusion » à l'Algérie. Face à la polémique naissante et à la surenchère médiatique suscitée par les propos du ministre de la Défense, Farhat Horchani, dans le journal « Acharq Al Awsset », le ministère de la Défense a vite éteint l'incendie. « Les propos tenus par le ministre de la Défense ne contenaient « aucune allusion ni de près, ni de loin » au fait que l'Algérie exportait le terrorisme vers la Tunisie », tranche, laconiquement, le ministère de la Défense dans un communiqué. Des déclarations de Farhat Horchani citées par « Asharq Al Awsset » laissaient entendre que le terrorisme nous provenait de Libye et l'Algérie. Vraisemblablement englué dans un début de polémique, le ministère explique que Farhat Horchani évoquait la menace persistnte au sud ainsi que le danger que constitue les groupes retranchés sur les hauteurs ouest du pays près de la frontière avec l'Algérie. Le ministère poursuit que ces groupes se déplaçaient entre la Tunisie et l'Algérie en raison des pressions exercées sur eux des deux côtés. Et de reprocher une interprétation malveillante des propos du ministre. « Ces données ont été présentées à maintes reprises sans provoquer de polémiques » , avance le ministère de la Défense. Le ministère a insisté, par ailleurs, sur les liens de fraternité unissant la Tunisie et l'Algérie soulignant que les commentaires erronés ne peuvent en aucun cas altérer l'excellence des rapports bilatéraux.