Il a été érigé en figure héroïque du Liban, après le double attentat qui a causé la mort de 44 personnes, jeudi 12 novembre à Beyrouth. Adel Termos s'est sacrifié pour empêcher un kamikaze de commettre l'irréparable. Adel Termos, originaire du quartier de Bourj al-Barajné, à Beyrouth, était père de trois enfants. Il est mort jeudi 12 novembre en essayant de stopper un kamikaze dans le double attentat revendiqué par l'Etat islamique, commis dans un fief du Hezbollah chiite, au sud de la capitale libanaise. « Désormais, le nom de Adel Termos est sur toutes les lèvres », écrit L'Orient-Le Jour. Deux kamikazes venaient de faire détoner leurs ceintures explosives dans une rue commerçante bondée de Bourj al-Barajné, selon l'armée, quand un troisième terroriste « s'est mis à courir vers la mosquée, située juste en face de la husseiniyé où des fidèles étaient réunis pour réciter la prière du jeudi soir, à une cinquantaine de mètres de la première explosion », relate L'Orient-Le Jour. « Un jeune homme du quartier s'est précipité vers lui et l'a enlacé, soucieux de lui couper l'accès à la mosquée. Le kamikaze s'est alors fait exploser en pleine rue, à l'entrée du lieu de culte et de l'école, trois minutes à peine après la première explosion », raconte un habitant du quartier dans le journal francophone libanais. Le journal précise que les écoliers étaient rentrés chez eux. Les hommages à Adel Termos ont fleuri sur Twitter.