Le parlement algérien a voté, dimanche, un projet de révision constitutionnelle initié par le président, Abdelaziz Bouteflika. Le projet limite à deux le nombre de mandats présidentiels et élargit les pouvoirs du parlement. Annoncé dans la foulée des printemps arabes, la réforme constitutionnelle a été largement adoptée ce dimanche par 499 voix. Deux parlementaires ont voté contre et 16 se sont abstenus. Pour être entériné, le projet devait accueillir l'adhésion des trois quarts des 462 députés et 144 sénateurs. Le projet prévoit entre autres l'élargissement des pouvoirs du parlement et limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Ainsi, le président Abdelaziz Bouteflika ne pourra pas rester président à vie. Néanmoins, il pourra aller au bout de son quinquennat et briguer un cinquième mandat s'il le souhaite. Le projet interdit aux binationaux de prétendre aux hauts postes de la fonction publique. « Le projet consacre l'alternance démocratique par le moyens d'élections libres et constitue un rempart contre les aléas des changements politiques », a affirmé Abdelmalek Sellal, premier ministre algérien.