Ils venaient de Libye, leur nombre avoisinait les 60 et avaient pour noir dessein d'annexer une partie du territoire tunisien pour ériger une sorte d'émirat islamique, tels sont les principaux renseignements livrés par les éléments capturés, hier, à Ben Guerdène. Venant de Sabratha, à proximité des frontières tunisiennes et transformée en laboratoire de l'Etat Islamique, une soixantaine de terroriste ont attaqué simultanément la caserne militaire, le poste de la Garde nationale et le principal district de la région. Dans leurs premiers aveux cités par le journal « Assarih », les éléments capturés affirment avoir eu à dessein de disperser les efforts des unités sécuritaires afin de s'emparer du territoire. Ils s'étaient, néanmoins, heurté à la réactivité des forces de l'ordre. Lesquels, appuyés par les citoyens, ont très vite contenu leur progression. Dos au mur, les terroristes ont dû, alors, faire appel à des cellules dormantes qui sont arrivées en renfort de toutes parts (Sidi-Bouzid, Kef, Tataouine, Ben Guerdène et Tunis), d'où la reprise des affrontements en fin d'après-midi au centre ville de Ben Guerdène. Les terroristes avaient préparé un plan d'attaques concertées: caserne militaire, poste frontalier, poste de la Garde nationale, postes de police toutes unités confondues et mairie. Ils comptaient investir la région pour y installer leur émirat islamique. La Tunisie faisait déjà figure de terre de jihad. Une tentative d'atteinte à l'intégrité du territoire et une riposte martiale de la part des unités sécuritaires et militaires.