Pointée du doigt et accusée de raviver les tensions sociales, l'Union Générale Tunisienne du Travail s'est défendu de toute velléité de compromettre le prestige de l'état dans le but d'accéder au pouvoir. Le secrétaire général de l'UGTT, Houcine Abassi, a réaffirmé le rôle qui est assigné à la centrale syndicale et refusé toute immixtion dans la gestion de ses affaires. Intervenant, dimanche, à l'occasion du traditionnel discours de la fête du travail, Houcine Abassi a démenti, devant un parterre de syndicaliste, l'intention de la centrale syndicale de porter atteinte au prestige de l'état dans le dessein d'accéder au pouvoir. « L'UGTT n'a jamais songé à interférer dans les affaires de l'état, à torpiller l'action engagée par le gouvernement ou à compromettre le prestige de l'état dans le but d'accéder au pouvoir », a martelé Houcine Abassi soulignant que les mouvements syndicaux sont menés par fidélité aux principes qui ont toujours sous-tendu l'Organisation syndicale. Grâce à ces mouvements, nous réussissons l'adéquation entre contestation sociale et intérêt de la nation, a soutenu le secrétaire général de l'UGTT appelant le gouvernement à un surcroit de cohérence interne et à transcender les clivages afin de parvenir à mettre en œuvre ses réformes. Houcine Abassi a prôné la voie du dialogue et du consensus pour traiter les grands dossiers nationaux faisant remarquer qu'elle ne peut que garantir la stabilité et prémunir contre toute forme de violence.