Les participants aux concertations nationales sur la formation d'un gouvernement d'union nationale ont procédé ce mercredi à la signature du document de synthèse relatif à l'initiative du président de la République et baptisé « l'accord de Carthage ». Ont signé ce document: Houcine Abassi (UGTT), Wided Boouchamaoui (UTICA), Abdelmajid Ezzar (UTAP), Rached Ghannouchi (Ennahdha), Hafedh Caïd Essebsi (Nidaa Tounes), Mohsen Marzouk (Mouvement projet Tunisie), Slim Riahi (UPL), Yassine Brahim (Afek Tounes), Zouhaier Maghzaoui (Mouvement Echaâb), Kamel Morjane (Al Moubadra), Issam Chebbi (Al Joumhouri) et Samir Taïeb (Massar). En marge de cette cérémonie qui a eu lieu au palais de Carthage, le président de la République a félicité le peuple tunisien pour cet accomplissement, qui traduit un consensus, même relatif, a-t-il dit. Le président de la République a souligné que Habib Essid a décidé de solliciter un vote de confiance au parlement. Louant les qualités d'un « homme qui travaille beaucoup », le chef de l'Etat a affirmé que l'occasion sera donnée à l'Assemblée d' »évaluer la qualité du travail fourni par Habib Essid et son cabinet ». Le chef du gouvernement peut , selon les dispositions de la constitution, se soumettre à un vote de confiance. L'article 98 de la constitution dans son 2ème alinéa stipule que « le chef du gouvernement peut solliciter de l'Assemblée des représentants du peuple un vote de confiance quant à la poursuite par le gouvernement de ses activités, le vote se faisant à la majorité absolue des membres de l'Assemblée des représentants du peuple. Si l'Assemblée ne renouvelle pas la confiance accordée au gouvernement, celui-ci est réputé démissionnaire ».