La fusillade de Munich serait l'acte d'un « forcené », sans lien avec le terrorisme islamique. C'est ce que la police allemande a annoncé samedi lors d'une conférence de presse au lendemain de l'attaque qui a fait 10 morts et 27 blessés. « Nous avons trouvé des éléments montrant qu'il se préoccupait des questions liés aux forcenés » auteurs de tueries, notamment des livres et des articles de journaux, a déclaré le chef de la police de Munich, Hubertus Andrä. « Il n'y a absolument aucun lien avec l'Etat islamique. » Les autorités ont également donné plus de précisions sur le profil de l'assaillant, commençant par préciser qu'il n'avait « aucune relation avec les réfugiés ». Un seule arme mais de nombreuses cartouches L'homme de 18 ans, de nationalité germano-iranienne, « est né et a grandi à Munich », où il était également étudiant. Les forces de police ont perquisitionné sa chambre chez ses parents, où elles n'ont trouvé « aucune preuve de relation avec l'Etat islamique ». Les enquêteurs se concentrent désormais sur l'entourage du jeune homme, notamment ses parents, pour qui cet acte est « difficile à accepter », selon le chef de la police. Il semble également qu'il souffrait « d'une forme de dépression », a annoncé le procureur de Munich Thomas Steinkraus-Koch, invitant dans le même temps à se montrer prudent sur les informations selon lesquelles il aurait suivi un traitement psychiatrique, lors d'une conférence de presse à Munich (sud). Pour mener son attaque, l'auteur était muni d'une seule arme de poing, un Glock de calibre 9 mm, dont le numéro avait été effacé. Il transportait également un grand nombre de cartouches sur lui.