Le parti « Attahrir », interdit d'activité, a franchi un nouveau cap dans son escalade contre le pouvoir en place. Alors qu'il ne cesse de défier l'état depuis la décision de justice ordonnant son gel, le parti islamiste a de nouveau dégainé l'arme de la provocation. Au lendemain du retrait d'un étendard géant installé sur le toit du siège du parti à l'Ariana, le parti islamiste a diffusé un communiqué, au vitriol, où il menace de « couper des têtes et des mains ». « La police politique a de nouveau sévi dans l'obscurité et ont retiré l'étendard sur le toit du siège du parti ». Et parce que les mercenaires du régime se savent inférieurs devant un parti fier de son dieu et fort de son islam, ils ont rassemblé 300 de leur sous-marins et ont voulu rentrer par effraction au siège du parti et déchirer le support métallique alors qu'ils ne disposaient d'aucun mandat », prétend Hizb-Ut-Tahrir dans son communiqué. En tirant à boulets rouges sur le ministère de l'Intérieur et ses fonctionnaires, qu'il accuse d'être des « valets au service des britanniques », le parti islamiste défie l'état et menace de « couper des mains et des têtes ». « Que le gouvernement, ses criminels et ses maitres anglais sachent que leur heure approche et que les musulmans n'oublieront pas leurs crimes (…), Qu'il y aura des têtes et des mains coupés (…) A cette heure-là, ni les européens, ni les américains, ni l'Otan ne pourront servir » , assène le parti islamiste. Légalisé en 2012, Hizb-Ut-Tahrir, prônant l'instauration de la chariâa et le retour du califat, est interdit d'activité depuis un mois. Le parti est régulièrement épinglé pour troubles à l'ordre public dans sa quête permanente à défier les lois et l'autorité de l'état.