Il y a 5 ans jour pour jour, l'homme qui a tenu la Libye d'une main de fer durant 42 ans a été assassiné avec une violence rare. Le guide libyen a trouvé une mort sordide où les foules armées en colère l'on humilié, tabassé, violé et battu à mort. L'affaire a eu lieu à la sortie de sa ville natale Syrte près d'un tuyau de drainage des eaux. Notons que le bombardement massif de l'Otan a ouvert la voie aux ennemis de Khadafi pour le capturer et l'éliminer. Le leader avait pourtant annoncé peu avant sa disparition que s'il venait à être tué, le chaos s'abattra sur son pays et les troupes d'Al-Qaida s'en emparera. Son discours semble avoir été prophétique puisque le pays s'est transformé depuis, en un champ de bataille continu. Aujourd'hui, la Libye est effectivement victime du terrorisme, les milices rivales se disputent ses richesses énormes et leurs chefs s'autoproclament souverains. Des milliers de libyens ont pris la fuite vers des pays voisins comme la Tunisie. La France et la Grande-Bretagne quant à elles, ont été accusé par les observateurs à plusieurs reprises d'avoir ouvert la boite de pandore sans pouvoir la fermer. D'ailleurs, Un rapport publié en septembre dernier par le Parlement britannique lui-même a critiqué sévèrement l'intervention militaire de la France et du Royaume-Uni en Libye. De son côté, le président Barack Obama a déclaré dans le documentaire « Les années Obama » : « Nous avons sous-estimé, comme nos partenaires européens, la nécessité d'être présents le lendemain de la chute de Kadhafi. » D'autres reproches encore ont été faits par la commission parlementaire chargée des affaires étrangères à l'ex Premier ministre britannique David Cameron. La commission à dénoncé le manque de cohérence et l'absence de stratégie à long terme de l'intervention en Libye. En effet, Cameron n'a aucunement préparé l'après-Kadhafi. Le même rapport affirme que « La stratégie du Royaume-Uni a été fondée sur des hypothèses erronées ». Notons que la Russie avait refusé de participer aux frappes aériennes occidentales.