Depuis 2013, le monde célèbre la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes contre les journalistes qui a été décidée par l'Assemblée générale des Nations Unies. Depuis le début de la décennie, les statistiques de l'ONU recensent plus de 800 morts parmi les journalistes et travailleurs dans les médias qui ont péri durant l'exercice de leur fonction et la couverture d'évènements. C'est en moyenne une mort par semaine. Le taux d'impunité s'élève à 90% dans le monde. Ce fait désolant est un facteur d'aggravation qui ne fait qu'encourager les crimes commis contre les journalistes, il est synonyme de l'effondrement du système de justice internationale surtout dans les zones de conflits armés. En Tunisie, un ensemble d'organisations et d'associations a appelé à mettre fin à ce phénomène de violence et d'impunité qui constitue une véritable menace à la liberté d'expression et le droit à l'information. Notons que la date du 2 novembre a été choisie en hommage aux deux journalistes français assassinés au Mali il y a trois ans.