Largement désavoué après la victoire du « non » au référendum prévoyant la réduction des pouvoirs du Sénat, le président du Conseil italien, Matteo Renzi, présentera sa démission. C'est un non aux accents de camouflet pour le président du Conseil italien. Plus qu'un référendum pour la réforme de la constitution, Matteo Renzi avait transformé ce scrutin en plaidoyer ou réquisitoire contre sa politique. Il échoue lamentablement confirmant une nouvelle fois la vague protectionniste et nationaliste qui soulève le vieux continent. Arrivé en 2013, Matteo Renzi, plus jeune chef du gouvernement italien , prend les rennes d'un pays au bord du précipice. Il conduit des réformes qui mèneront trois ans plus tard à un nouvel échec des politiques de rigueur et d'austérité en Europe. Le « non » au référendum de Matteo Renzi l'a emporté à hauteur de 70%. Le président du Conseil a reconnu sa défaite et a affirmé qu'il présenterait sa démission, lundi, après la réunion du conseil des ministres.