Le dernier rapport d'Amnesty International pointe « un monde de plus en plus divisé et dangereux ». Amnesty International épingle la France. Selon l'ONG, le cinquième prolongement de l'état d'urgence a restreint les droits fondamentaux « de manière disproportionnée. » Sur plus de 6 500 mesures prises pendant l'état d'urgence (assignations à résidence, perquisitions...), seuls 0.3 % d'entres elles ont donné lieu à des poursuites judiciaires liées à des faits de terrorisme. Le rapport pointe également l'usage excessif de la force par la police, lors des nombreuses perquisitions et des manifestations contre la loi travail notamment. La mauvaise gestion des mineurs isolés lors du démantèlement de la jungle de Calais est aussi mis en cause. « La manière dont la France met en œuvre le droit d'asile est encore entaché de nombreuses violations de droits humains », explique l'association. Au total, 36 pays auraient violé le droit international en renvoyant illégalement des réfugiés dans des pays ou leurs droits sont menacés.