Le professeur de droit constitutionnel et l'un des médiateurs des consultations concernant la formation du gouvernement, Jawhar Ben Mbarek a affirmé que le Courant Démocratique (Attayar) a eu la possibilité de disposer des mécanismes nécessaires pour lutter contre la corruption, mais en a raté l'opportunité. Ennahdha a présenté un texte portant la signature d'Imed Hammami comprenant une offre faite à Attayar d'attribution du ministère de la Justice, du ministère de la Réforme Administrative et un troisième ministère (Attayar présente 3 ministères et le chef du gouvernement désigné Habib Jemli en choisit un parmi eux). Ben Mbarek a souligné que Attayar, après son retour aux consultations, a présenté de nouvelles conditions, notamment le transfert de la police judiciaire du ministère de l'Intérieur au ministère de la Justice, ce qui avait été convenu, ainsi que la demande de transfert des organes de contrôle de la présidence du gouvernement au ministère de la Réforme Administrative; l'approbation a également été accordée. Mais voilà que soudain le Bureau politique d'Attayar se réunit et annule tout. D'autre part, Ben Mbarek affirmé que le Mouvement Tahya Tounes a interagi positivement, ainsi que la coalition Al-Karama qui, selon lui, avait fait preuve d'une grande responsabilité et a accepté de participer sans demander de postes ministériels, estimant que la coalition a été victime d'une grande injustice et de malentendus. En ce qui concerne Ennahdha, Ben Mbarek a expliqué que le mouvement possédait un plan A et un plan B, mais à un moment donné il était convaincu "de pondre tous ses œufs à la fois". Il a reconnu: "Nous avons trouvé une formule et nous avons raté l'occasion pour la Tunisie". Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
