Un jeune ivre a tenté lundi vers 22h d'entrer dans le service de maternité à l'Hopital Aziza Othmena, où sa femme se préparait à accoucher. Le jeune a agressé verbalement les ouvriers, les cadres médicaux et paramédicaux et a menacé d'envahir le service de maternité si les responsables ne lui permettaient pas de visiter sa femme. “Après la Révolution, personne ne peut m'empêcher de voir ma femme” Le jeune a négligé les mesures qui interdisent l'accès à ce genre de service, vu la présence de plusieurs femmes hospitalisées et le dépassement de l'horaire des visites. Inconscient de ses actes, le jeune a dit : “Après la Révolution, personne ne peut m'empêcher de voir ma femme, appelez la police si vous voulez”. Face à cette négligence et l'état d'ivresse clair de ce jeune, les agents de l'hôpital ont appelé les agents de police qui l'ont arrêté. Cet incident n'est qu'un exemple de centaines d'agressions qui se passent chaque jour dans tous les hôpitaux du pays. Il s'agit d'un vrai malaise au bon déroulement des services médicaux et un atteinte à la qualité des soins offertes. De nouveau, les problèmes de communication entre le corps médical et paramédicale d'une coté et les citoyens émergent à la surface. Cette situation nécessite plus de compréhension réciproque des deux parties vu la sensibilité de la mission des agents de la santé et l'état psychologique vulnérable des familles des patients.