Ben Saidane à propos des décès et des égarés à le Mecque : les agences de voyage n'ont rien à voir avec ce drame    L'association Reconnectt Lance "Tunisia CyberShield" pour renforcer les capacités en cybersécurité en Tunisie    Ons Jabeur ne sera pas présente aux JO Paris 2024, pourquoi?    Exécutif – Réformes à tour de bras : Pas de répit pour le gouvernement Hachani    Météo en Tunisie : Températures élevées, cellules orageuses l'après-midi    L'Aïd al-Adha: Vers une célébration accessible, solidaire et durable pour tous !    Festival Carthage 2024 : Hommage à Lotfi Bouchnak et retour triomphal d'Assala Nasri    France : Premières reculades de Bardella face aux difficultés, première déception des fans et pas la dernière    Avec la fin du CDD et de la sous-traitance, Kaïs Saïed va achever ce qui reste dans l'économie    Emprunt syndiqué en devises : Quelles sont les banques qui ont participé, quels montants et avec quels taux ?    Cité médicale des Aghlabides et CHU du Roi Salman Ben Abdelaziz : Deux projets différents    Retour de l'Aïd : Le ministère de l'intérieur propose des alternatives pour éviter les embouteillages    Crise hydrique en Tunisie : Barrages presque à sec    Après Microsoft, Bill Gates veut révolutionner le nucléaire    Natation – Championnat de France et coupe méditerranéenne : Ahmed Jaouadi et Rami Rahmouni brillent !    La JS Omranienne accède en ligue 1 : Le passé et l'avenir sont à elle !    Un défenseur reconverti en buteur : Une satisfaction nommée Taïeb Ben Zitoun…    La FTF dévoile la date de la saison 2024-2025    L'économie circulaire : Un levier de progrès économique, social et environnemental    Tunis gagne neuf places dans le classement 2024 des villes les plus chères du monde pour les expatriés    Créer un lien structurel avec les TRE    Kiosque international    Ounaies : la Tunisie a été invitée à la réunion du G7 en tant que pays de passage des migrants    Partis et personnalités de la société civile publient la Charte Républicaine    Pourquoi | Le démarchage par téléphone    OMS – Enquête sur les dispositifs médicaux en Afrique : Le continent accuse un retard conséquent    Sur la même lancée: Un contingent fort de 854 militaires Tunisien qui gagnera l'estime de tous au Rwanda (1994 – 1995)    L'écrivaine Marie Nimier à La Presse : «Je voulais créer une œuvre qu'on lit avec plaisir»    Les transferts de la diaspora tunisienne dépassent les trois milliards de dinars    QNB Sponsor Diamant de la conférence internationale "Financing Investment and Trade in Africa"    Le youtubeur américain Doug Barnard découvre l'amphithéâtre d'El Jem    Ons Jabeur ne prendra pas part aux JO de Paris 2024    Poutine en Corée du Nord pour la première fois depuis 24 ans    Des navires de guerre russes accostent à Tobrouk pour renforcer les liens avec la Libye    Festival du Film Oriental de Genève 2024 : Un film tunisien rafle le FIFOG d'or    CONDOLEANCES DE LA PRESSE: Souad AYACHI    Ons Jabeur cette semaine au tournoi de Berlin    Tunisie-Libye – A l'occasion de l'AId El Idha: Le Chef de l'Etat échange les vœux avec Mohamed El Menfi et Abdelhamid Dbeibah    Grass Court Championships Berlin : Ons Jabeur affrontera Wang Xinyu    Revue de la semaine du 07 au 14 juin 2024: La police des frontières facilite l'émission des passeports via un véhicule mobile    Mes humeurs: Médias français, Netanyahou intouchable ?    Belgacem Mfarrej: Défendre la pharmacie à l'hôpital Fayçal au Rwanda    Que de la bête et méchante surenchère partout    Naufrage de Zarzis : cinq condamnations allant de quatre à dix ans de prison ferme    L'histoire de l'Eau de Zamzam : Source inépuisable pour les pèlerins    Les films Tunisiens Behind the Mountains et Leni Africo sélectionnés à Amman International Film Festival 2024    Journée mondiale du don de sang : Un geste qui sauve    Kais Saied invité au Sommet du G7    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Tunisie – Tous, à l'assaut du fléau des sachets plastiques
Publié dans Tunisie Numérique le 14 - 07 - 2020

Le ministre de l'Environnement, Chokri Ben Hassan vient de déclarer hier lundi 13 Juillet 2020 lors de son audition au Palais de Bardo que les sacs en plastique seront définitivement interdits, à partir de l'année 2021.
Il a précisé, dans ce cadre, que le ministère s'apprêtait à adopter un plan de communication pour motiver les producteurs à mettre à niveau leurs processus de fabrication conformément aux dispositions de l'arrêté du gouvernement numéro 32 du 16 janvier 2020, qui réglemente l'usage des différents types des sacs en plastique.
L'article 4 du décret gouvernemental en vigueur depuis mars 2020, stipule qu'à partir du 1er janvier 2021 tous les sacs en plastique, dont la production, la fourniture, la distribution et la détention sur le marché intérieur sont possibles, doivent porter une indication claire «sachet biodégradable», en plus de la référence de la norme ou du classement technique y afférent.
Rappelons que toute la Tunisie s'écroule notamment depuis quelques années sous des millions de tonnes de plastique. D'ailleurs, des chiffres publiés au dernier rapport du Fonds Mondial pour la nature (World Wildlife Fund / WWF) paru en juin 2019 montrent que 20% de la totalité des déchets plastiques produits en Tunisie sont rejetés dans la nature...
Ce type de déchets constitue un vrai problème national et pour cause, la pollution plastique engendre, d'après le rapport, une perte annuelle considérable à l'économie nationale de l'ordre de 20 millions de dollars, soit l'équivalant de 58 millions de dinars.
Le rapport reproche à la Tunisie de ne pas disposer d'une politique structurée de gestion des déchets. Vu le risque de ce fléau, le WWF insiste sur l'importance du lancement de campagnes continues de sensibilisation.
Toujours d'après le Fonds mondial pour la nature, même si la production de plastique est négligeable en Tunisie par rapport à d'autres pays méditerranéens, le pays occupe la quatrième place dans la consommation de produits en plastique. C'est ainsi qu'on enregistre, à ce titre, des pertes économiques considérables.
Le rapport indique qu'une faible partie de tous les déchets est recyclée, l'autre demeure non collectée et le reste fini dans la mer méditerranée.
Il faut savoir que 80% de la pollution d'origine marine revient pratiquement dans les terres. Il est donc évident que dans une dizaine d'années toutes les plages seront polluées. Ces déchets de plastique affectent essentiellement et avant tout la nature et nuisent à la santé humaine.
Selon le WWF, les effets de la pollution plastique sont inquiétants. Ils touchent d'abord la chaîne alimentaire et donc le contenu des assiettes des consommateurs. Le plastique constitue également un problème au niveau des sols et des sédiments mais aussi des plantes du fait qu'annuellement, les tunisiens utiliseraient près d'un milliard de sacs en plastique, dont 315 millions distribués par les grandes surfaces.
Néanmoins, l'adoption d'une stratégie nationale claire de lutte contre le plastique, atténuera les ravages du fléau de la pollution par cette matière qui pourraient être irréversibles.
D'après les expériences réussies, une stratégie efficiente repose, généralement, sur plusieurs axes dont la réduction de la production et la consommation de plastique, le développement du réemploi en favorisant la réutilisation des produits et l'émergence de systèmes de consigne pour réemploi et l'assurance 100% de recyclabilité des plastiques.
Il est à signaler que la gestion des questions environnementales s'est considérablement détériorée depuis 2011, surtout en raison des grèves dans la filière de la gestion des déchets, selon le rapport de la Banque africaine de développement (BAD) sur « les perspectives économiques » pour l'année 2016, qui souligne que les autorités peinent par ailleurs, à faire appliquer la loi.
Dans la note d'orientation 2016-2020, le coût de la dégradation de l'environnement en Tunisie est estimé à 2,7 % du PIB. La Constitution garantit dans son article 45 «le droit à un environnement sain et équilibré et la participation à la protection de l'environnement». Il incombe à l'Etat, selon la BAD, de fournir les moyens de lutter contre la pollution.
Toutefois, la création d'une instance de développement durable et de la protection des droits des générations futures prévue par l'article 126 n'est toujours pas effective.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.