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Ukraine : Biden pose un acte spectaculaire, que fera la Chine pour Poutine?
Publié dans Tunisie Numérique le 20 - 02 - 2023

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a raison : C'est "la plus importante des visites". L'administration américaine a gardé secret jusqu'au tout dernier moment le déplacement du président Joe Biden à Kiev. Il le fallait, tout d'abord pour des raisons sécurité. Une folie russe est si vite arrivée. Moscou n'a été averti que quelques heures avant la venue de Biden. En tout cas à l'arrivée celui qui porte l'Ukraine à bout de bras depuis presque un an et même force la main de ses alliés européens est bien là. Au-delà de la symbolique, très forte, il y a les annonces de soutien, très fortes également.
Américains et Européens parlent enfin le même langage
La visite en Pologne avait été annoncée mais pas celle en Ukraine. Biden tenait à y mettre les pieds pour renvoyer l'ascenseur à Zelensky, qui était à Washington en décembre 2022. Le président américain tenait surtout à dire haut et fort sur le théâtre de guerre que l'appui des USA et de la quarantaine d'alliés derrière est "indéfectible". On sait que les troupes ukrainiennes, qui grillent des milliers d'obus par jour, ont surtout besoin de munitions, de missiles à longue portée et de chars, des garanties fermes ont été données dans ce sens.
Les Européens sont exactement sur la même longueur. Après avoir longtemps louvoyé et lambiné l'Allemagne sait maintenant que la Russie a choisi la voie de la déraison et que rien, mise à part la force, ne la fera dévier de sa trajectoire. Le président français, Emmanuel Macron, après avoir longtemps prêché la nécessité de ne pas "humilier" son "ami" Vladimir Poutine, parle maintenant de l'urgence de lui infliger une "défaite", la seule manière de le forcer à négocier un avenir sécurisé pour l'Ukraine, l'Europe et le monde.
Attention à la deuxième puissance militaire du monde
Reste à gérer le problème chinois. La deuxième puissance économique et militaire de la planète inquiète. Elle inquiète surtout le gendarme du monde, les Etats-Unis. Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a ébruité un coup de main chinois à Poutine, des armes en gros. Moscou harcèle Pékin depuis des mois pour le sortir de son isolement face à un Occident qui fait bloc. Le Kremlin serait à deux doigts de convaincre Xi Jinping, dit-on…
Officiellement la Chine ne fournit aucune aide militaire conséquente à la Russie, même si cette dernière a le statut de partenaire privilégié. Pékin craint le coût – en termes de sanctions – vu les gros intérêts économiques qu'il a en Europe et aux USA. D'ailleurs Pékin vient de démentir Blinken en clamant qu'il n'a nullement l'intention de secourir Poutine. Pour le moment la Chine est lestée par l'équation gains – pertes dans une telle aventure, mais en la matière les vérités d'aujourd'hui ne sont pas forcément celles de demain.
Pourquoi Jinping a besoin d'un Poutine fort
C'est un fait : la Chine a besoin de la Russie, pas nécessairement d'une Russie très forte et qui serait incontrôlable – comme avant l'incursion en Ukraine -, mais suffisamment solide pour terroriser cet Occident que la Chine tolère mais qu'elle rêve de dompter. Pékin est embarqué dans un projet de contrepoids à l'hégémonie américaine, au nom d'un nouvel ordre mondial auquel il ne renoncera jamais. Poutine est dans le même état d'esprit…
Par ailleurs les deux pays partagent les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et ont des liens économiques costauds, même si la Russie a plus besoin de la Chine que l'inverse. Il reste que le marché russe est important pour les Chinois, pour y déverser leurs produits et pour accessoirement y acheter des hydrocarbures à un prix défiant toute concurrence – on dit même que le pétrole et le gaz russes sont bradés.
"Faites vos jeux, rien ne va plus !"
Toutes ces raisons et d'autres font que la Chine n'a pas intérêt à laisser l'Occident "écraser" totalement la Russie, comme d'ailleurs le veulent des Européens de l'Est effrayés par l'ogre russe, mais pas le président Macron. De toute évidence ce bras de fer à distance entre la Chine et les USA sera arbitré par leur vitesse d'exécution…
Il se dit que Moscou, même si The institute for the study of the war en doute, prépare un sale coup aux Ukrainiens. Si d'aventure Pékin coiffait au poteau les Occidentaux en franchissant le rubicond d'une aide militaire substantielle à Moscou, ça sentirait le roussi pour Kiev. Mais si Biden, Macron et les autres tiennent rapidement leurs promesses alors les carottes seraient cuites pour Poutine, et Jinping, dont on connait le pragmatisme, s'effacerait pour laisser couler son ami. Surtout si on lui susurre qu'on le laissera dévorer Taïwan.
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