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France-immigration : La folle réunion de Matignon a fuité, Le Maire a recadré sa patronne puis a claqué la porte…
Publié dans Tunisie Numérique le 15 - 12 - 2023

Comment se requinquer après le camouflet administré au projet de Loi sur l'immigration porté à bout de bras par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin ? Comment redonner de la crédibilité au gouvernement après cette cuisante défaite au Parlement infligée par les Verts, rejoints pour la circonstance par la droite et même l'extrême droite ? Le président Emmanuel Macron a dit pas de dissolution de l'Assemblée nationale, pas d'élections anticipées, comme l'exige l'opposition. Et là il a été décidé de se rabattre sur la Commission mixte paritaire (CMP) pour contourner le verrou posé par les députés. La réunion d'hier jeudi 14 décembre, en fin d'après-midi, chez la Première ministre Elisabeth Borne, était censée régler les détails de la grande affaire. La rencontre a vite viré à la foire d'empoigne.
On ne sait pas qui a vendu la mèche aux médias – HuffPost, Politico, Le Point… – mais quelqu'un a parlé et ce qu'il a dit en dit long sur les dégâts provoqués par la frappe des élus de l'opposition. Tous les ténors du gouvernement étaient au rendez-vous de Matignon. Mme Borne, sans doute sur instruction du chef de l'Etat, les avait convoqués pour lui soumettre les résultats des négociations avec les responsables de la droite – Les Républicains, LR – sur le projet de loi immigration….
Les choses ont vite dérapé. "C'était sport", a confié un participant ; un autre n'a pas hésité à parler de "boucherie", et pour cause. La Première ministre a donné le tempo en attaquant sec le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, à qui elle a reproché d'avoir dit dans Le Figaro qu'il faut "reprendre la version du Sénat" après la "défaite" sur ce projet de loi. Borne a recadré sèchement ses ministres en leur demandant de ne pas débiter n'importe quoi dans la presse..
"Tout le monde a bien compris que le tir était pour lui [Bruno Le Maire]", relate un participant. Mais le ministre de l'économie ne s'est pas démonté, dit-on, il a rétorqué à sa patronne que c'est bel et bien un échec et que rien ne l'empêchera de dire ce qu'il pensait. Il a ajouté qu'il ne pas retire pas "un mot ni une virgule à ce qu'il avait dit car il faut être clair". Sur ce il est parti une vingtaine de minutes après, laissant en plan Borne et une pléthore de ministres. C'est ce qui s'appelle une révolte !
A noter qu'avant cette passe d'armes la Première ministre avait confié à des responsables de la majorité qu'elle avait directement exprimé au ministre de l'Economie frondeur sa colère. Le Maire est donc venu à Matignon gonflé à bloc après avoir eu vent des indiscrétions de Borne. Cette dernière ne s'est pas arrêtée là, elle s'en est prise à d'autres ministres autour des échanges sur la CMP pour sauver le projet de loi…
Quand elle a insisté sur la nécessité absolue de trouver un accord avec les LR Gabriel Attal, Olivier Véran, Stanislas Guerini et Aurore Bergé lui ont signifié qu'elle demande la lune en l'absence de majorité pour voter le texte à l'Assemblée nationale. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a dit qu'il ne fallait pas céder à tous les désidératas de la droite, laquelle n'avait pas tenu parole au moment du vote.
Et là la Première ministre n'a pas tout apprécié : "Arrêtez de dire cela, ça les braque. A la fin, on a voté 56 textes avec eux". Puis elle a signifié à la rébellion que c'est elle la patronne, que c'est elle qui conduit les négociations. "Tous les membres du gouvernement doivent éviter les prises de parole intempestives sur le sujet", a-t-elle asséné. Ce à quoi Véran a répliqué : "on a encore le droit de s'exprimer ?".
A part ça il y a les heurts entre les ministres. Gabriel Attal, ministre de l'Education et Clément Beaune, en charge du Transport, sont allés à l'affrontement. Attal a attaqué sournoisement Beaune sur le vote de sa suppléante au Parlement, quand elle s'est opposée au mandat délivré aux représentants de Renaissance pour la CMP…
Le ministre du Transport n'a pas du tout aimé, il a demandé à son collègue à l'Education de parler "clairement" et il a pris la défense de sa suppléante, qualifiée de "loyale (…). C'est une députée à part entière", a-t-il ajouté.
Au terme de cette réunion surréaliste la Première ministre a tenté de finir sur une bonne note, consciente des risques pour le travail gouvernemental. Borne a remercié son équipe "pour ces échanges honnêtes et francs". Elle en a rajouté une bonne louche dans la soirée en soulignant que la confiance entre collègues devait régner et qu'elle sait ce qu'elle fait en envoyant ce texte au Parlement…
C'est la suite qui nous dira si elle a raison. Je n'ose pas imaginer ce qu'elle fera si elle échoue une deuxième fois.

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