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France : Fini l'Etat-providence, le "paradis des assistés", Attal ferme le robinet…
Publié dans Tunisie Numérique le 27 - 03 - 2024

Il faut bien que certains payent pour renflouer les caisses publiques, pour résorber l'énorme déficit qui fait une très mauvaise publicité à la deuxième économie de la zone euro, la France. Pendant que le chef de l'Etat Emmanuel Macron est du côté du Brésil pour tenter de donner un coup de fouet à l'économie nationale son Premier ministre Gabriel Attal prend par les cornes la réforme de l'assurance-chômage, un des gouffres financiers du pays. Attal l'avait annoncé dès son installation à Matignon, le chapelet de mauvaises nouvelles balancées par l'Insee accélère la cadence. Attal est attendu ce mercredi 27 mars dans le journal de 20h sur TF1, une interview dont les chômeurs n'attendent rien de bon.
Le déficit public, à 5,5% du PIB en 2023, bien au-delà du seuil avancé par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, impose un coup de rabot sur les dépenses publiques, et ça fera mal. Attal réunit en ce moment même son gouvernement, un séminaire sur le travail durant lequel les mesures drastiques seront fixées, avant le grand déballage de ce soir à la télévision.
Parmi les pistes qui ont été ébruitées la réduction, encore plus, de la durée des indemnisations des chômeurs, qui est déjà passée de 24 à 18 mois depuis février 2023. Il est aussi question de réviser les règles d'indemnisation des seniors. Mise à part la réforme du RSA (revenu de solidarité active), laquelle ulcère les syndicats et l'extrême gauche, il y a les dispositifs pour "désmicardiser" le travail et mettre un terme aux bas salaires – là par contre on applaudira à gauche.
Par ailleurs les nouvelles formes de travail telles que la semaine de 4 jours, qui est déjà expérimentée en Allemagne, au Royaume-Uni, aux USA, etc., sont sur la table. Mais les syndicats ne voient que la frappe sur les droits des inactifs. Les leaders des 5 grandes centrales syndicales ont formellement invité le gouvernement à enterrer toute nouvelle réforme et à "cesser la stigmatisation populiste des chômeurs"…
"Le but, non assumé par le gouvernement, est bien sûr de faire des économies (…), pas de créer de l'emploi", ont écrit Marylise Léon (CFDT), Sophie Binet (CGT), Frédéric Souillot (FO), Cyril Chabanier (CFTC) et François Hommeril (CFE-CGC), dans une tribune dans Le Monde.
Les dirigeants syndicaux sont d'avis "que l'impact positif des réductions successives de droits à l'assurance-chômage sur le marché de l'emploi n'est pas prouvé (…). Au contraire. Ce que les études montrent, c'est que les chômeurs sont contraints d'accepter des emplois plus précaires et que l'insertion n'est pas durable".
"Il faut engager la discussion avec les organisations syndicales. Pour le moment, la CGT n'a pas signé l'accord parce que le gouvernement veut imposer une réforme violente", a réagi sur France Bleu Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT. "Cette réforme de l'assurance chômage, c'est comme la saignée de Molière. Un soi-disant traitement qui, en fait, accélère la mort du patient", a-t-elle ajouté.
Si la réforme a fortement incité les plus de 25 ans à trouver un emploi dans des délais brefs, elle a pu "faire basculer certaines personnes ayant des parcours très fractionnés sur les minima sociaux", glisse le président du comité d'évaluation de la réforme, Raphaël Lalive.
"Si vous rendez la vie très difficile en condition de non-emploi, il y a des chances que vous acceptiez des emplois qu'a priori vous ne vouliez pas prendre et donc que ces réformes poussent vers plus d'emploi" mais "cela pourrait pousser des personnes diplômées à accepter des emplois peu qualifiés. Les personnes non diplômées pourraient donc se tourner vers des emplois ubérisés ou se retrouver au chômage avec moins de protection", s'alarme dans Le Point l'économiste à l'OFCE Raul Sompognaro.
Même tonalité à gauche. Marie Toussaint, tête de liste Les Ecologistes aux européennes, a dit ceci sur TF1 : "Quand il cherche à faire des économies, le gouvernement regarde toujours du même côté, vers les plus précaires(…) On est dans une forme de mépris des plus pauvres".
Le patron du Modem, François Bayrou, un pilier de la majorité présidentielle, a remis ses habits d'opposant : "Je ne crois pas que les principaux responsables du chômage soient les chômeurs".
Par contre la droite, qui rêvait de faire mordre la poussière aux "éternels assistés", comme elle dit, boit du petit lait et se prépare déjà à revendiquer la paternité de la mesure pour l'exploiter politiquement. Eric Ciotti, le patron des Républicains, qui a déposé un contre-budget fondé sur une diminution de la dépense publique, plaide pour la "fin" de ce "modèle social où ceux qui cumulent les aides gagnent plus que ceux qui travaillent".
Idem à l'extrême droite ; Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux européennes de juin prochain, a clamé sur Sud radio qu'"il n'est pas choquant que l'on touche à la durée d'indemnisation de l'assurance chômage".

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