Une récente étude menée par Daichi Shimbo, cardiologue et professeur de médecine au centre médical Irving de l'Université Columbia, a mis en lumière les effets délétères de la colère sur la santé cardiovasculaire. Publiée dans la revue de l'American Heart Association et largement couverte par le Washington Post, cette recherche révèle les dangers spécifiques que le sentiment de colère peut avoir sur le système circulatoire. Les risques associés à la colère intense L'étude a impliqué 280 adultes sains soumis à différentes tâches émotionnelles visant à provoquer des sentiments de colère, d'anxiété, de tristesse ou de neutralité. Les chercheurs ont examiné la santé de l'endothélium, la couche de cellules qui tapisse l'intérieur des vaisseaux sanguins, avant et après ces tâches. Les résultats ont montré que la colère avait un impact significativement négatif sur la fonction endothéliale, réduisant la capacité des vaisseaux sanguins à se dilater correctement. Différence entre les émotions Selon Shimbo, cette étude illustre comment différentes émotions négatives peuvent affecter différemment notre santé physique. Alors que l'anxiété et la tristesse n'avaient pas d'effet notable sur l'endothélium, la colère entraînait des restrictions vasculaires importantes, suggérant des mécanismes spécifiques par lesquels la colère contribue au risque cardiovasculaire. Implications cliniques et conseils pour gérer la colère Brian Choi, cardiologue et professeur à l'Université George Washington, souligne l'importance de ces découvertes pour les praticiens de santé. Il suggère que des interventions telles que la gestion de la colère pourraient être cruciales pour réduire les risques de maladies cardiaques. L'étude recommande l'utilisation de thérapies comportementales cognitives, de techniques de relaxation et de formation aux compétences en communication pour aider à mieux gérer la colère. Exercices pratiques Pour aider à contrôler la colère, on propose deux exercices simples. Le premier consiste à pratiquer la respiration profonde avant le coucher pour favoriser la relaxation. Le second encourage à utiliser la visualisation positive pour se voir calme et maître de ses émotions, renforçant ainsi l'idée d'un comportement non colérique.
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