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Gaza : Dernier palier avant la liquidation du Hamas validée par Washington, Quid de l'Iran et des Arabes?
Publié dans Tunisie Numérique le 07 - 05 - 2024

Une étrange trêve, qui semble-t-il n'existe que dans la tête des leaders du Hamas. Ils l'ont claironnée hier lundi 6 mai, l'ont annoncée à leurs partenaires – qui sont aussi les "amis" d'Israël – en formulant leurs exigences. Mais au même moment où ce cessez-le-feu est brandi l'armée israélienne accélère le mouvement en ordonnant à quelque 100 000 habitants de Rafah (Tsahal appelle ça cyniquement une "évacuation d'ampleur limitée") de déguerpir. Et quelques heures après les bombes pleuvent sur les populations civiles, comme l'Etat hébreu le fait depuis 7 mois, jour pour jour…
Le funeste poker menteur de Netanyahu
Et les bombes pleuvent encore ce mardi pendant que les soutiens des deux camps font mine de négocier au Qatar. Mais pas plus qu'il ne faut rien attendre de la pseudo trêve décrétée par le Hamas, il ne faut rien attendre de Doha ou du Caire. Pas parce que la volonté n'y est pas, la démarche est sans doute sincère parce que l'Egypte n'a rien à y gagner à part un afflux de réfugiés qui la terrorise et encore plus de pression financière alors que ses caisses sont vides…
Si les parrains des pourparlers font chou blanc c'est parce que cette affaire est scellée depuis le 7 octobre dernier, date à laquelle le Hamas a porté à Israël le coup le plus rude de toute son histoire.
Encore de «nombreux morts» ce mardi à Rafah suite aux bombardements de la nuit dernière et des chars israéliens qui prennent le contrôle du point de passage faisant la jonction entre le sud de la bande de Gaza et l'Egypte voisine. Cette opération, alors qu'on parle de paix au Caire, n'augure rien de bon. Pour se convaincre que l'heure est grave pour le 1,2 million de Palestiniens qui vivotent à Rafah il faut lire ce que le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a asséné après l'annonce de la trêve : le texte est «loin des exigences israéliennes»…
Alors comme on pouvait s'y attendre le Cabinet de guerre a voté à l'unanimité (même l'ancien Premier ministre dit modéré, le général Benny Gantz, a voté, comme quoi…) la poursuite de l'opération militaire à Rafah pour faire monter la «pression militaire» sur le Hamas. Le But de la manoeuvre : Arracher une trêve aux conditions d'Israël, c'est-à-dire une pause de 40 jours assortie d'une libération des otages ; puis la reprise des combats dès l'expiration du cessez-le-feu…
Le même rituel depuis 75 ans et le perdant est le même
Le cap est clair depuis le 7 octobre et Netanyahu l'a martelé moult fois : Pulvériser l'appareil militaire et toutes les structures du Hamas. Tel-Aviv sait qu'il est impossible de détruire l'idéologie qui sous-tend le groupe palestinien, alimentée par 75 ans de colonisation, d'humiliations, de brimades, d'assassinats, etc., mais les têtes des leaders du Hamas au bout d'un piquet suffiront au bonheur des extrémistes du gouvernement israélien. Après ça le déluge.
Pour savoir comment cette affaire va se terminer il ne faut pas suivre les vaines gesticulations du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, il faut écouter le Conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan. L'ex-républicain Donald Trump a raison de pointer l'impuissance du président Joe Biden dans ce dossier, il a perdu la main sur Netanyahu. Tout ce que la Maison Blanche a pu obtenir – et encore il faudra vérifier sur le terrain – c'est que Tsahal ne procède pas aux mêmes bombardements aériens massifs meurtriers qu'au nord de Gaza et à Khan Younes. Mais pour le reste les chars entreront bien à Rafah, a rapporté le week-end dernier le correspondant de France 24 à Washington, Matthieu Mabin.
La fin du Hamas en tant qu'organisation paramilitaire a été actée le 7 octobre dernier, comme si les combattants palestiniens avaient fait le faux pas qu'attendaient les radicaux du gouvernement Netanyahu. Ce dernier ne reculera pas, d'abord parce qu'il entrevoit le bénéfice politique d'une victoire militaire ; puis viendront les retombées judiciaires avec tous ces procès pour corruption qui lui pendent aux basques. Pour le Premier ministre israélien l'occasion fera le larron…
Le Hamas a raison de dire que Netanyahu sabre toute offre de paix par "pur calcul individuel", mais que peut-on faire pour contrecarrer ça ? Rien. Que feront les soutiens des combattants palestiniens, à commencer par l'Iran, pour leur éviter un carnage face à l'armée israélienne ? Pas grand-chose. Téhéran s'est frotté à deux reprises à Netanyahu mais s'était empressé de dire qu'il en restera là après sa timide réplique suite au tir meurtrier sur son consulat en Syrie…
Quant aux leaders arabes qui n'avaient pas encore pactisé avec Netanyahu, ils regardent ailleurs et attendent dans l'antichambre pour les noces avec Israël dès que la mort clinique du Hamas sera déclarée. Tel-Aviv a déjà son plan pour piloter Gaza dans quelques mois, l'Etat hébreu n'est pas le seul à compter les jours, les Arabes aussi.

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