Mehrezia Laâbidi, vice-présidente de l'Assemblée Nationale Constituante et élue du partri du mouvement Ennahdha dans la circonscription de France-1, a déclaré sur les ondes de radio Shems.fm que si on lui proposait un portefeuille ministériel, elle voudrait que ce soit celui des Affaires Etrangères. “La diplomatie, ça me parle. Je peux apporter quelque chose à la diplomatie” a-t-elle indiqué, précisant qu'elle aspire à devenir ministre mais pas dans l'immédiat. A la veille de la reprise des travaux de l'Assemblée Nationale Constituante, Mehrezia Laâbidi n'a pas tari d'éloges sur le président de l'Assemblée, Mustapha Ben Jaafar, et son homologue Larbi Abid, élu du Congrès Pour la République et vice-président de la Constituante. Décrite comme compréhensive et ferme en même temps lorsque les circonstances l'exigent, Mme Laâbidi admet volontiers se reconnaître dans l'expression “une main de fer dans un gant de velours”, souvent utilisée pour décrire l'ancienne “Prime Minister” du Royaume-Uni, Margaret Thatcher. La vice-présidente de l'Assemblée affiche en effet fièrement sa “sérénité” et son “autorité lorsqu'il le faut”.