RAS JEDIR (TAP) - Le flux des réfugiés au poste frontalier de Ras Jédir ne cesse d'augmenter. Des voitures ont fait la queue depuis les premières heures du matin, vendredi pour franchir la frontière vers le territoire tunisien. Des réfugiés de différentes nationalités ont accédé au territoire tunisien après le bombardement massif de la capitale Tripoli. Les réfugiés libyens sont toujours plus nombreux à se diriger vers la tunisie. De nombreux diplomates ainsi que des hommes d'affaires de différents pays africains ont franchi la frontière en direction de la Tunisie. En dépit d'un flux massif des réfugiés, les agents de la sécurité et de la douane et ceux de l'armée nationale veillent au contrôle des réfugiés et de leurs moyens de transport en vue de garantir la sécurité et la sûreté du pays. Sur un autre plan, le taux d'avancement de l'opération de relogement des réfugiés dans le camp de Choucha a atteint 80%. Cette opération sera achevée dans quelques jours. Parallèlement aux opérations d'installation de nouvelles tentes, des efforts ont été déployés pour désinstaller les tentes implantées anarchiquement par les réfugiés. Plusieurs déplacés, qui refusent toujours à retourner dans leur pays dont des somaliens, des érythréens et des ivoiriens, se plaignent d'un manque de produits de première nécessité comme le lait pour nourrissants, couches bébés et les vêtements. Ils appellent les organisations internationales à intervenir pour les aider. La zone frontalière de Ras Jédir compte actuellement 4900 réfugiés répartis entre 2500 dans la camp de Choucha, 1000 au camp émarati, 800 au camp de la fédération internationale des sociétés de la croix rouge et du croissant rouge et 600 au camp de la solidarité.