TUNIS, 14 jan 2010 (TAP) - Le premier cours supérieur et pratique sur la chirurgie du rachis est organisé, du 14 au 16 janvier 2010, à Tunis, par le Groupe tunisien d'étude et de recherche sur le rachis (GER), à l'intention d'orthopédistes et de neurochirurgiens maghrébins. D'éminents praticiens maghrébins, libanais, Français et Italiens prennent part aux travaux consacrés aux nouveaux traitements des maux du dos. L'objectif de ce cours alliant conférences et workshops est d'échanger les expertises et de maîtriser les dernières techniques de chirurgie rachidienne. Au cours de la séance d'ouverture, un hommage a été rendu à l'illustre professeur feu Mohamed Kassab pour son éminente contribution au développement de cette spécialité en Tunisie et à la formation de plusieurs générations d'orthopédistes. Du fait de sa fréquence, de sa diversité et de sa complexité, la pathologie du rachis fait converger autour d'elle de nombreuses spécialités qui se complètent telles que la rhumatologie, la rééducation, la radiologie, la chirurgie orthopédique et la neurochirurgie, a relevé Mme Najoua Miladi, secrétaire d'Etat chargée des établissements hospitaliers, à l'ouverture des travaux. La promotion des études et des recherches sur le rachis figure au cœur des grands enjeux de la santé pour la période à venir, a-t-elle relevé, partant du constat que les pathologies du dos touchent un grand nombre de personnes au moins une fois dans leur vie et nécessitent parfois des soins lourds et onéreux. La secrétaire d'Etat a mis l'accent sur la volonté d'intégrer la promotion de la recherche médicale, en général, dans l'œuvre de développement intégral. Elle a affirmé que les services d'orthopédie et de neurochirurgie pratiquent, aujourd'hui, les techniques les plus avancées en chirurgie rachidienne et maîtrisent, parfaitement, les nouvelles techniques d'instrumentation utilisant des dispositifs médicaux sophistiqués et entièrement couverts par la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM). En effet, la CNAM prend en charge les implants du rachis, a assuré Pr Riadh Hadidane, membre fondateur du GER. L'idée pour ce groupe créé depuis 6 ans, était d'impulser la recherche sur la pathologie rachidienne "longtemps restée tabou", a affirmé professeur Maher Ben Ghachem, président du cours, et ce en adoptant une approche médicale et chirurgicale de la colonne vertébrale. Des congrès annuels et des sessions de formation mensuelles, impliquant diverses spécialités médicales touchant à la colonne vertébrale sont organisés par le Groupe.