TUNIS (TAP) - M. Kamel Chibani, délégué général de la Fédération tunisienne des sociétés d'assurances, a mis en avant une reprise progressive du secteur au cours du deuxième trimestre 20011, permettant de maintenir inchangées, les primes d'assurances. Il a indiqué, dans un entretien avec l'agence TAP, que les revenus des compagnies d'assurances avaient enregistrés jusqu'à mars 2011, une baisse en raison du non renouvellement des assurés de leurs contrats. C'est ainsi que le nombre de contrats conclus (741 268) a régressé de 10 pc, de même que les contrats d'assurance automobile (381 042) qui ont baissé de 8,2 pc. Le délégué général de la fédération a affirmé que le secteur a connu certaines difficultés, au cours de premier trimestre de l'année, en raison des événements survenus en Tunisie, lesquels ont influé négativement sur les résultats et les équilibres du marché des assurances. Il a garanti qu'il n'y aurait pas d'augmentations dans les tarifications de différentes catégories d'assurances, à l'heure actuelle, relevant que les taux ont vigueur seront maintenus. Les réassureurs pourraient, toutefois, a-t-il précisé, recourir à une revalorisation des primes pour les compagnies tunisiennes d'assurances, au cas où la situation sécuritaire et politique dans le pays tarde à améliorer. Ce qui incitera ces dernières, à augmenter, à leur tour, les tarifications au niveau national. Au premier trimestre 2011, le chiffre d'affaires du marché des assurances a atteint 381,7 millions de dinars (MD), contre 365,9 MD, au cours de la même période de 2010 (+ 4,3 pc). Pour ce qui est des règlements des sinistres, ils se sont élevés à 126,9 MD contre 118,5 MD en 2010 (+ 7,3 pc). Les contrats d'assurance vie ont, de leur côté, légèrement évolué de 0,6 pc, atteignant 114 242 contrats. S'agissant de la situation des libyens propriétaires de voitures présents en grand nombres en Tunisie, M. Chibani a indiqué qu'ils circulent sans assurance, ce qui pose problème en cas d'accident. Il a appelé à trouver une solution à cette question, surtout que l'assurance contractée à la frontière par les réfugiés n'est valide que quelques semaines alors que leur séjour dans le pays, dépasse parfois plusieurs mois.