TUNIS (TAP) - La société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) lance un projet sur trois ans, pour équiper 100 nouvelles intersections sur le réseau ferroviaire, de barrières automatiques et de signalisations lumineuses. L'objectif étant, selon M.Mokhtar Sadok, directeur à la SNCFT, de réduire les accidents ferroviaires, au nombre de 52, enregistrés au cours des sept premiers mois de 2011. Dans la conférence de presse périodique tenue jeudi au palais de gouvernement à la Kasbah, M. Sadok a précisé que 70% des accidents constatés sont survenus au niveau d'intersections équipées de barrières automatiques et de signalisations lumineuses, selon les enregistrements des caméras de surveillance. Quinze dépassements dangereux sont enregistrés quotidiennement, dans les intersections avec le réseau ferroviaire, a-t-il ajouté. Il a précisé que ces accidents ont entraîné des pertes humaines et matérielles et ont entravé la circulation ferroviaire. Ils sont à l'origine, avec les sit-in, d'une baisse des recettes de la société de 40%, durant les six premiers mois de 2011, par rapport à la même période de 2010. Le réseau ferroviaire s'étend en Tunisie, sur 2200 km et compte 1125 intersections avec la route, soit une moyenne d'un croisement chaque deux kilomètres dont 271 seulement sont équipés de barrières automatiques. Etant donné que le coût d'un barrière automatique est de 250 mille de dinars, le directeur à la SNCFT, a estimé que la meilleur solution est de supprimer ces intersections, en les remplaçant par des ponts. A préciser que le coût d'un pont varie entre 3 et 5 millions de dinars.