LE CAIRE (TAP) - Le procès de l'ex-ministre égyptien de l'Intérieur Habib el-Adli et de six de ses anciens collaborateurs, accusés d'avoir ordonné de tirer sur des manifestants pendant la révolte de janvier-février, a repris dimanche devant le tribunal pénal du Caire. Les sept hommes étaient présents dans le box, selon des images de la télévision publique. Le procès a lieu sous une forte protection policière. Pour des raisons de sécurité, il se déroule à l'académie de police, en banlieue du Caire, et selon la télévision, des véhicules blindés montent la garde autour du bâtiment. S'il est reconnu coupable, M. el-Adli, qui fut l'un des hommes les plus puissants mais aussi les plus détestés d'Egypte, risque la peine de mort. Il a déjà été condamné à 12 ans de prison pour malversations financières, devenant le premier responsable de l'ancien régime à écoper d'une peine de prison ferme.