MEDENINE (TAP) - Le point de passage frontalier de Ras Jedir était toujours fermé du côté tunisien, vendredi, pour la troisième journée consécutive, en raison de l'arrêt de travail du personnel de la police des frontières qui proteste contre l'insécurité et les conditions de travail difficiles. Le secrétaire général du Syndicat des forces de sécurité intérieure de Ras Jedir a appelé à la nécessité de réorganiser le point de passage du côté libyen, à travers la mise en place d'une structure sécuritaire et militaire. Des sources sécuritaires à Ras Jedir ont indiqué à la correspondante de l'agence TAP dans la région que la situation ne nécessite pas seulement des renforts militaires, mais exige la création d'une commission militaire pour enquêter sur les circonstances de l'incident survenu, récemment, au poste frontière de Ras Jedir et prendre les décisions qui s'imposent. Il convient de rappeler que des libyens armés avaient violé l'intégrité du territoire tunisien, menaçant la sécurité des tunisiens sur place et des voyageurs qui franchissent le passage. Les agents de la police frontalière se plaignent, aussi, des conditions de travail difficiles et soulignent qu'ils sont les seuls à travailler sous le régime des huit heures, contre six heures seulement pour les autres unités à travers les différentes régions du pays.