RAMALLAH, Cisjordanie (TAP) - Des responsables palestiniens ont mis en garde lundi contre la recrudescence des agressions des colons juifs contre les lieux saints musulmans et chrétiens. Au cours d'une conférence de presse à Ramallah, le président du haut Conseil de la justice légale palestinien, M. Youcef Daisse a demandé à l'Organisation de coopération islamique (OCI) et aux Nations unies de « prendre des mesures fermes pour mettre un terme aux crimes et violations des droits de l'hommes commises par Israël dans les territoires palestiniens occupés ». M. Daisse a aussi appelé à la protection des citoyens palestiniens et de leurs biens, menacés par les attaques incessantes des colons israéliens. Depuis le début de l'année, plus de 96 agressions ont été commises par des colons juifs contre les lieux saints musulmans et chrétiens, selon les services en charge des affaires religieuses en Palestine. « Ces agressions ont pris plusieurs formes, dont des incendies de mosquées, des écritures discriminatoires racistes et atteinte au prophète Mohammed (QSSSl) et à la nation arabe et musulmane », a dénoncé de son côté, M. Hanna responsable en charge des affaires religieuse chrétiennes. « Des colons juifs ont vandalisé également l'église de Youhanna près de la ville de Ariha, où ils ont commencé à tout casser et détruire », a-t-il condamné. Selon ce même responsable, l'objectif de ces attaques israéliennes est d'expulser les citoyens palestiniens d'El-Qods. M. Aissa a, lui aussi, appelé la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à ces violations flagrantes des droits de l'homme commises par Israël dans les territoires palestiniens occupés. Vendredi dernier, le principal négociateur de l'Autorité palestinienne, Saeb Arekat a dénoncé la situation tragique qui prévaut dans les territoires occupés suite aux violences perpétrées par l'occupant israélien. « Brûler les mosquées, abattre les arbres, l'accroissement des meurtres d'innocents et les assauts contre les foyers » sont le résultat de l'occupation israélienne qui conduirait à plus de violences, de chaos, de fanatisme et de massacres dans la région », a dénoncé M. Arekat dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion avec les diplomates européens dans la ville d'Ariha.