TUNIS (TAP) - Quelles garanties juridiques et institutionnelles pour l'autonomie des médias publics? telle est la problématique centrale évoquée par M. Ridha Kazdaghli, conseiller auprès du Chef du gouvernement, chargé du dossier de l'information et de la communication, avec un parterre de gens de la profession et des spécialistes, jeudi, dans le cadre d'un dialogue sur ''l'information publique et les moyens d'assurer son autonomie''. Le représentant du gouvernement à cette réunion a, dans son intervention, indiqué que les garanties juridiques exigées résulteront des rencontres tenues après la révolution en vue de conforter la liberté de la presse. Il a évoqué la nécessité de mettre en place des mécanismes permettant de promouvoir la scène médiatique publique et de faire participer toutes les parties concernées. Il a fait observer que la scène médiatique doit être neutre par rapport au gouvernement et aux partis, soulignant que la mise en oeuvre des décrets lois en la matière est tributaire d'une approche de dialogue entre le gouvernement et la société civile pour assurer le développement de l'information publique. Dans sa réponse sur le degré d'engagement du gouvernement à mettre en application le décret-loi relatif à la liberté de la communication audiovisuelle et l'autonomie des établissements y afférents, M. Kazdaghli a indiqué que le gouvernement assume ses responsabilités au niveau des décisions et attend des propositions, ajoutant que le différend n'empêche pas la recherche d'un consensus dans le cadre du dialogue et de la neutralité. Les participants à cette réunion ont axé leurs travaux sur la manière de mettre en oeuvre le décret-loi portant sur la liberté de la communication audiovisuelle. Notons que le décret-loi numéro 116 de l'année 2011, en date du 2 novembre 2011, porte sur la liberté de la communication audiovisuelle et la création d'un organisme supérieur indépendant de la communication audiovisuelle.