JENDOUBA (TAP) - Des habitants de Boussalem, ville gravement touchée par les récentes inondations, ont rencontré lundi le secrétaire d'Etat à l'agriculture Habib Jomli, le secrétaire d'Etat à l'intérieur chargé des réformes Saïd Méchichi ainsi que des acteurs de la société civile et le gouverneur de la région. Un ensemble de mesures et de solutions d'urgence ont été présentées au cours de la réunion, tenue au siège du gouvernorat, dont notamment la convocation d'un conseil ministériel restreint pour examiner la situation critique à Boussalem, annoncée officiellement "zone sinistrée". Le gouvernement provisoire, ont annoncé les responsables, s'engage à trouver des solutions radicales "quelqu'en soient les coûts". Il a décidé, en premier lieu, d'intervenir rapidement pour dégager la boue et évacuer les eaux, et pour acheminer des aides alimentaires et des médicaments en urgence aux zones affectées. Les habitants ont demandé la création de commissions indépendantes, avec la participation de la société civile, pour établir la liste des sinistrés et les volumes des dégâts subis afin de verser les indemnisations en toute transparence. Il a également été proposé de créer un centre régional de gestion des catastrophes naturelles et d'ouvrir une enquête sur la non-réalisation du projet de canal dans la ville ainsi que sur les conditions d'attribution de logements au "village romain", créé pour héberger les sinistrés des précédentes inondations.