TABARKA, 11 juil 2009 (TAP) - Avec des sonorités tunisiennes et brésiliennes, s'est ouvert vendredi soir, le festival de jazz organisé, cette année, sous la bannière de la 47ème session du festival international de Tabarka. Sur scène, le guitariste et luthiste tunisien Nebil Khémir, familier à la basilique de la ville, a présenté un cocktail de son répertoire mêlant musique arabo-andalouse et jazz occidental. Le jazzmen n'était pas solitaire. Il chantait et jouait en compagnie de son fameux Rayjam, une sorte d'assemblage entre la guitare électrique occidentale et le luth oriental, emportant le public vers un voyage musical harmonieux entre l'Orient et l'Occident, et vers des patrimoines musicaux les plus diversifiés, avant de céder place au tromboniste brésilien Raoul de Soza. 50 ans de carrière, ce grand féru de jazz, connu pour son sens remarquable d'improvisation, a déchaîné le public cosmopolite et tous les mélomanes de la musique latine, par son charisme sur scène, son utilisation intelligente des technologies modernes, et son jeu avec le trombone. La soirée d'ouverture de cette nouvelle session a prouvé encore une fois que le jazz n'a pas perdu de son lustre et que ce festival a bien concocté son programme qui s'annonce bien réussi.