TUNIS (TAP) - Experts Tunisiens et étrangers se sont réunis, mardi, à Tunis, pour débattre de l'open data et de l'administration électronique. Il s'agit d'une conférence sur le thème « Open data et E-participation » organisée, pendant deux jours, par le Premier ministère, en collaboration avec le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD). La rencontre a pour objectif de vulgariser les concepts de l'open data et de l'E-participation et d'associer les structures publiques, le secteur privé, les universités, et la société civile à la réalisation de projets en la matière. Elle se veut également une occasion pour réfléchir sur les moyens de favoriser l'ouverture du gouvernement. Dans sa déclaration prononcée en son nom par son chef de cabinet Zouheir Hamdi, le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de la réforme administrative Mohamed Abbou a indiqué qu'après la révolution du 14 janvier, la Tunisie a rompu avec la censure de l'information en optant pour le gouvernement ouvert et l'open data. Cette approche, a t-il ajouté, vise à mettre à contribution les technologies nouvelles de l'information et de la communication au service de la consécration des valeurs de démocratie et du rapprochement de l'information du citoyen qui, a-t-il dit, constitue un partenaire essentiel dans le contrôle des performances de l'administration et l'amélioration de son rendement. Pour appuyer cette approche, un décret-loi (n°41 du 26 mai 2011), régissant l'accès public aux documents administratifs (open-data), a été promulgué, a t-il rappelé. Mme Eileen Murray, représentante de la Banque Mondiale à Tunis a estimé que l'ouverture de l'administration électronique ne manquera pas de favoriser la création de nouveaux partenariats, de drainer les investissements et de raffermir la coopération entre les secteurs privé et public.